Il est important de noter que tout matériau peut avoir sa valeur en dureté Shore. Qu’il s’agisse de minéraux, de métaux ou de plastiques. Il existe différentes échelles et différentes méthodes de test permettant de mesurer la dureté en fonction du type de matériau.
Les méthodes de calcul de la dureté
On peut par exemple distinguer la méthode par rayage. Utilisée pour les minéraux des méthodes par rebondissement ou par pénétration. Ces méthodes sont généralement utilisées pour définir la dureté des matériaux plastiques, des élastomères ou des métaux notamment. C’est également grâce à l’utilisation d’outils adaptés et facilement maniables qu’elle sont simples à réaliser.
La dureté Shore d’un matériau
C’est par la méthode de pénétration que l’on obtient la dureté Shore d’un filament. Concernant les méthodes par pénétration, on dénombre un grand nombre d’essais de dureté différents. Tous utilisent la compression d’un objet sur le matériau à tester afin de connaître la dureté. La différence principale entre chaque échelle se trouve l’objet qui pénètre le matériau. Il existe la dureté Brinell, la dureté Rockwell et la dureté Vickers. Chacune se base sur différents objets. La première utilise une bille en acier, la deuxième un cône en diamant et la troisième une pyramide.
Réaliser la mesure de la dureté Shore
C’est grâce à la pression sur le matériau d’un objet en forme de cône que l’on obtient la dureté Shore. Réalisée avec un duromètre Shore ou Shoremètre, le test de dureté Shore peut être effectué rapidement. Le matériau subi directement une certaine force. Lorsque la partie conique aura atteint la pénétration maximale du matériau, la jauge présente sur le duromètre Shore indiquera la valeur de la dureté du matériau.
Impact de la dureté sur la flexibilité d’un matériau
La dureté Shore caractérise les matériaux flexibles pour l’impression 3D.
La dureté Shore A est la valeur la plus communément utilisée par les fabricants. Bien que la dureté Shore soit un bon indicateur pour définir la flexibilité d’un matériau, il n’est pas le seul paramètre à prendre en compte pour obtenir des pièces flexibles.
En effet, de nombreux paramètres entrent en compte comme le taux d’allongement à la rupture ou la résistance à la flexion par exemple. Le design et la forme de la pièce imprimée auront également un impact sur sa capacité à être flexible. Enfin, les réglages d’impression comme l’épaisseur des parois, le taux ou le motif de remplissage permettront également d’obtenir des impressions plus ou moins flexibles.
25 – 35 Shore A | Bandes de caoutchouc |
50 Shore A | Tampons en caoutchouc |
55 Shore A | Joints de porte et gommes à crayon |
60 Shore A | Balais d’essuie-glace |
65 Shore A | Pneus de voiture |
70 – 80 Shore A | Semelle et talons de chaussures, ceintures en cuir |
75 – 80 Shore A | Roues souples de patins à roulettes et de planches à roulettes |
75 Shore A | Tampons de manipulation abrasifs |
70 – 90 Shore A | Joints toriques hydrauliques |
80 Shore A | Ceinture en cuir |
85 Shore A | Rondelles de robinet |
90 Shore A | Cordon téléphonique |
95 Shore A | Pneus pleins pour chariots élévateurs à fourche |
98 Shore A | Roues dures de patins à roulettes et de planches à roulettes |
100 Shore A | Caoutchouc ébonite |